Avez-vous bien évalué les répercutions des sites sociaux sur votre vie professionnelle avant d’y adhérer?

21 Nov

Nous avons tous notre propre conception de la nature humaine; certains croient que l’humain est fondamentalement bon et d’autres adhèrent à la théorie de Machiavel selon laquelle l’humain est bon tant que ses propres intérêts ne sont pas mis en jeux (Man is a wolf for man). Ceci nous emmène à se demander; qu’est-ce qui empêcherait une entreprise de vérifier sur les réseaux sociaux, le véritable profil des candidats qu’ils sont sur le point de recruter? Ou même, à une entreprise de profiler leurs employés en utilisant ces réseaux sociaux?

On peut considérer ce genre de pratique comme étant non-éthique ou illégitime, il n’en reste pas moins que c’est totalement légal. Le 12 octobre 2010, le journal The Gardian publiait un article dans lequel il était mentionné qu’un sondage effectué en 2009 révélait que 35% des entreprises auraient rejetés des candidatures à cause d’informations trouvées sur les réseaux sociaux. Une autre étude publiée dans l’Espresso, le 26 février 2009, révélait qu’aux États-Unis, 70% des personnes à la recherche d’un emploi postulent par Internet et plus de la moitié d’entre elles ne sont pas choisies pour cause de mauvaise réputation virtuelle.

Un autre problème; que faire lorsque votre patron ou collègue de travail, vous demande de devenir votre ami virtuel? Pouvez-vous vous permettre de l’ignorer? Sue Murphy, de l’association nationale des ressources humaines américaines, conseille de créer deux profiles en ligne; l’une pour la vie sociale, l’autre à des fins professionnelles. Afin de répondre aux plaintes de ses utilisateurs, Facebook propose des options permettant aux utilisateurs de classer les visiteurs dans des groupes précis (amis, collègues, camarades de classe ou parents). Est-ce suffisant?

La question se pose lorsque l’on constate l’émergence de sociétés comme Reputation Defender, ClaimID ou TrustPlus permettant, moyennant une rémunération, de « nettoyer » le profil de l’internaute. Ces sociétés répondent à un besoin ou plutôt à un problème bien réel car à lui seul, Reputation Defender, à la fin de 2009, avait réalisé un chiffre d’affaire d’environ 22 millions de dollards.

Il est important de garder à l’esprit que même si vous faites attention à ce que vous divulguer sur votre profil, vous ne pouvez pas  contrôler les commentaires de vos amis virtuels. Les sites de réseaux sociaux sont certainement intéressants mais sont-ils suffisamment développés au niveau de la sécurité et du respect de la vie privée?

 

 

Sources :

www.courrierinternational.com/article/2010/06/03/tu-ne-joueras-pas-avec-la-vie-privee-d-autrui

www.courrierinternational.com/article/2008/05/29/sur-facebook-mon-patron-n-est-pas-forcement-mon-ami

www.courrierinternational.com/article/2009/02/26/se-refaire-une-virginite-sur-la-toile-c-est-possible

www.courrierinternational.com/article/2010/10/12/l-age-de-big-brother-est-arrive

 

 

 

Réseaux sociaux et expression de soi : un cocktail dangereux?

14 Nov

Tout d’abord, merci d’avoir visité en grand nombre notre blogue au cours des derniers jours. En consultant les statistiques, nous avons réalisé que vous êtes nombreux à lire les articles, mais très peu les commentent. Nous tenons à votre opinion, et aimerions vraiment connaître votre point de vue sur le sujet.  Ne soyez pas gênés,  le but ultime du site est l’échange d’informations et d’idées.

Passons maintenant au vif du sujet. Nous savons maintenant qu’il existe des outils intéressants pour les employeurs qui cherchent à connaître leurs candidats. Mais qu’en est-il dans la réalité? Est-ce que les employeurs passent réellement du temps sur le web pour identifier leurs candidats ?

Tout porte à croire que oui. En effet, il suffit d’aller faire une courte recherche sur le web pour trouver rapidement des centaines d’articles, de blogs et de témoignages sur le sujet. Pensons d’abord à un exemple tout simple, que la plupart de nous ont probablement déjà fait. L’homme en question, monsieur Kevin Colvin[1], un britannique, a demandé un congé de dernière minute pour « urgence familiale ». Son urgence familiale n’en était pas une. Quelques jours plus tard, l’homme en question a été mis à la porte Son patron est tombé sur des photos de la soirée sur Facebook. Colvin  est l’une des nombreuses victimes des réseaux sociaux virtuels, qui véhiculent, on le sait, des informations en quantité phénoménale. On pourrait considérer cela comme une violation de la vie privée, mais la législation n’a pas vraiment été élaborée pour ce nouveau phénomène. Il y aura sans doute jurisprudence au cours des prochaines années. C’est à suivre!

Parlant d’atteinte à la vie privée, pourquoi ne pas parler de libre expression?  Voilà un autre danger avec les réseaux sociaux : ils sont rendus tellement accessibles, en tout temps et facilement, qu’il est facile de poster en moins de 30 secondes, ce qui laisse place à l’impulsivité. Les « tweets » en sont le meilleur exemple. Pour ceux qui ne connaissent pas, Twitter est un réseau social qui a révolutionné le genre « blog ». C’est en effet des courts messages que les utilisateurs publient – on parle de moins de 140 caractères. C’est donc des messages presque instantanés, et rapides à lire. Les utilisateurs peuvent se « suivre » entre eux , de sorte que les Tweets d’un utilisateur que vous suivez apparaissent sur votre page d’accueil. Pour ceux qui ont des téléphones intelligents, du genre iPhone, Blackberry, Android et semblables, les applications Facebook et Twitter sont disponibles, et sont celles les plus téléchargées sur la planète. Elles vous permettent d’actualiser votre statut Facebook, de Twitter et d’aller voir ce qui se passe globalement sur ces deux sites. Vous n’avez pas de téléphone intelligent? Ils ont prévu le coup; Facebook offre la possibilité de recevoir par messagerie texte des notifications, selon les activités que vous sélectionnez : statut d’amis en particulier, message sur votre babillard etc. Le phénomène est surprenant et même un peu troublant par sa rapidité. Pour l’avoir testé personnellement, c’est assez spécial. Un ami publie un nouveau statut, et ce n’est qu’une question de 5 secondes pour que le téléphone sonne pour m’en avertir. Voilà pour le côté technique. Maintenant, revenons à nos moutons… Au niveau de l’éthique, considérez tout de même l’ampleur des possibilités qu’amènent ces options de notifications. Tout récemment, trois travailleuses sociales ont également perdu leur emploi par la faute de Facebook. Elles ont en effet eu une discussion ensemble sur le site, concernant les conditions de travail et les conditions de certaines patientes dans l’institution où elles travaillaient. [2] Même si, effectivement, on peut glisser le concept de secret professionnel dans le débat, le problème central demeure que les informations sont parvenues aux oreilles des mauvaises personnes, et cela à coûté l’emploi à ces trois mères de famille célibataires.

Donc, pour les sceptiques, considérer qu’il ne s’agit pas là de cas isolés. Il arrive des cas semblables régulièrement, et, à coup de procès, la jurisprudence est en train de se bâtir brique par brique.  Quel joueur sera protégé par ce mur? Le temps nous le dira. Les concepts de liberté d’expression, d’accès à la vie privée et de secret professionnel sont présents dans la loi depuis longtemps. Mais leur publication sur les pages web est un phénomène très récent. Et ne soyez pas dupés ; votre employeur ne va certainement pas vous dire que la cause de votre licenciement est votre dernière publication Facebook.  Donc, encore une fois, soyez discrets dans vos publications sur Internet. Parce que contrairement à notre primitive mémoire, un serveur informatique n’oublie pas. Vous pouvez remonter aussi loin que la date de création de votre compte Facebook. L’exercice est facile et surprenant. Tentez-le! Vous pouvez faire le même truc sur n’importe quelle page d’ami. Quoi de mieux pour dresser un portrait du passé? Quelqu’un vous intéresse, vous n’avez même pas à avoir la discussion des «ex». Passez une trentaine de minutes sur son profil, vous avez son passé amoureux devant les yeux…  J’espère que vous ressentez le sarcasme ici, parce que je n’ai pas l’impression que c’est ainsi que les gens devraient apprendre à se connaître, autant professionnellement que… romantiquement. On recommande donc de faire un ménage de son propre babillard pour enlever les éléments compromettants ou trop personnels. Parce qu’après tout, certains pourraient se dresser un portrait de vous selon ces éléments, incluant les éventuels employeurs.  Mais où sont passées les bonnes vieilles entrevues, celles pour lesquelles les candidats se préparaient et avaient un bon petit stress? Où est passée la possibilité de montrer son dynamisme et son énergie lors de cette première entrevue, cette première rencontre qui conduit ultimement à l’embauche ?

 

 

 

Le Géant Facebook

1 Nov

Dans les derniers jours, on entend de plus en plus parler de Facebook. Le lancement du film « The Social Network », il y a peine deux semaines, a définitivement fait des vagues. Plusieurs remettent en question le statut du film ; s’agit-il d’un documentaire ou d’une histoire romancée? Au même titre que le Titanic de 1997, c’est plutôt un long métrage, basé sur une histoire vraie, mais romancé dans le but d’emplir les salles de cinéma. Les faits mentionnés dans le film ne sont pas nécessairement vérifiables, mais on comprend tout de même l’essentiel ; le jeune étudiant de Harvard a littéralement créé un monstre. Facebook est partout, même un peu trop selon plusieurs. Selon  les nouvelles politiques du site, certaines informations sont désormais publiques, c’est-à-dire que le monde entier peut accéder aux pages que vous aimez, votre musique et vos films par exemple.

Dans ce lot de personnes qui ont accès à toutes ces informations, on retrouve des gens très influents dans la vie de plusieurs : les employeurs.  Pour les agences de recrutement, la visite des profils Facebook des candidats est dorénavant de mise. Quand on y pense, ces agences se priveraient d’une mine d’information intéressante, et, surtout, actualisée presque hebdomadairement.  Cette nouvelle source d’information lance un autre débat. Pourrait-il y avoir discrimination selon les pages que vous aimez? De plus, ne s’agit-il pas d’informations qui devraient demeurer dans votre cercle d’amis, ou, du moins, non publiques? Il faut préciser qu’il existe un nombre phénoménal de pages sur Facebook, et que l’on peut devenir « admirateur » d’autant de pages que l’on veut, il n’y a pas de limite. Par conséquent, même si vous n’avez pas passé du temps à peaufiner votre « autobiographie », le site s’en charge, en dressant la liste entière de vos pages, qui, je vous le rappelle, sont disponibles à tous. Les employeurs peuvent donc voir ce que vous aimez, ce que vous n’aimez pas, en plus d’avoir accès, au minimum, à une de vos photos. C’est là que se situe le problème ; on peut imaginer la personne que vous êtes à la simple inspection rapide de votre profil Facebook. Cela ouvre la porte à la discrimination ; racisme, homophobie, opinions politiques, appartenance religieuse, et j’en passe. Il est donc de votre devoir de limiter ces informations, pour que les employeurs ne puissent pas se faire une opinion biaisée de vous, avant de vous connaître en personne. Parce que c’est la réalité ; en 2010, vos employeurs vous connaissent sans jamais vous avoir vu. On envoie le curriculum vitae en ligne, la lettre de présentation également. À la réception et lecture des documents, les agences de recrutements feront probablement deux choses. D’abord, ils vont vous « googler ». Le moteur de recherche Google permet de voir si certaines pages web parlent de vous; articles de journaux,  publications professionnelles, et tous les réseaux sociaux. Par la suite, ce sera la visite Facebook, qui permet à l’éventuel employeur de dresser un portrait sommaire et rapide de vous.  Donc, un mot d’ordre ; professionnalisme. Si votre photo de profil, c’est vous, faisant le bouffon avec vos amis, le recruteur risque de zapper votre profil, même si vos compétences et votre formation académique étaient à la hauteur de ses attentes. Il n’y a pas que des amis sur Facebook.

Mais qu’en est-il de l’autre côté de l’échiquier? Il ne faut pas tout voir en noir ; en tant qu’employeur,  Facebook est un excellent outil de recrutement. Il rejoint un imposant bassin de population, et vous permet d’en savoir sur vos postulants. D’ailleurs, si l’on pense au département marketing de l’entreprise, une page Facebook est presque un plus. Elle permet de dresser un portrait général de vos clients, de les rejoindre par une publicité directe, et de connaître leurs commentaires, positifs ou négatifs. Certes, la plupart des commentaires ne seront probablement pas constructifs, mais certains mériteront quand même lecture. Pour le gestionnaire en ressources humaines, les possibilités sont moindres, mais tout de même intéressantes.  D’ailleurs, l’implantation de l’outil « réseaux » dans Facebook, permet de cibler des éventuels postulants, selon les critères de votre choix. Par exemple, on peut chercher dans le réseau « Université Laval », et ainsi connaître la formation académique des gens s’y trouvant. On peut également filtrer par âge, sexe, localisation et autres critères démographiques. Pour un employeur de la région de Québec, cela représente un outil puissant, permettant de connaître des gens qui sont, en quelque sorte,  des « employés modèles ». Par ailleurs, on peut découvrir quelques intérêts des candidats. Pour certains types d’emploi, cela représente un élément important. On pense entre autres qu’un conseiller en marketing recherchant un emploi chez BMW devrait avoir, pour être performant, un intérêt pour les produits de la marque, et les connaissances qui s’y rattachent. Par contre, faut-il vraiment se fier à ses pages pour se construire une opinion par rapport aux candidats? En quoi le fait d’aimer ou ne pas aimer certains types de musique jouera-t-il sur ma performance au travail? Et que peut-on penser des opinions politiques? Un patron souverainiste qui voit arriver dans sa firme un fier fédéraliste n’aura-t-il pas un pincement par rapport au sujet, même si celui-ci n’a aucun lien avec l’emploi?

Mais jusqu’où cette intrusion à la vie privée va-t-elle se rendre? Ne pensez-vous pas qu’une phase entière de votre vie devrait demeurer confidentielle ou, du moins, inconnue à votre employeur? Pour un site de réseautage social, qui vise l’échange d’informations en temps réel avec vos amis, ne serait-il pas paradoxal de limiter ces renseignements à tous? Hypothéquer ses amis pour sa vie professionnelle? Presque tous le font ; rester tard au bureau, passer moins de temps avec sa famille, ses amis, pour atteindre un certain poste, ou simplement pour finir des dossiers. Je suis de ceux qui prêchent l’honnêteté, avec les autres, mais aussi avec soi-même. Un employeur qui ne vous engagera pas à cause de vos opinions politiques ou votre orientation sexuelle ne mérite pas d’être celui qui vous fera vivre. Sur votre page Facebook, réduisez au minimum les sujets tabous, ils ne font que créer des malaises et apportent des discussions beaucoup trop controversées, qui n’ont pas tout à fait leur place au travail. Limitez vos informations publiques. De toute façon, il est beaucoup mieux d’apprendre à connaître les gens en vrai, «  that’s the way it’s meant to be ». Après tout, Facebook, n’est pas un site de rencontre, mais bien un de réseautage social. Alors, que pensez- vous de devenir un peu plus « virtuellement mystérieux »?

Equipe 29 F

Présentation de l’équipe

18 Oct

Voici donc les auteurs des différents articles que vous pourrez lire ici même. Nous sommes très excités à l’idée du lancement officiel du site, et espérons que vous nous visiterez en grand nombre.

David Andersen est actuellement en deuxième année d’un baccalauréat en administrations des affaires, en concentration marketing. Il adore son domaine, en plus d’avoir des talents de musicien, et aime bien les activités en plein air.

Dominic Audry en est à sa première année au BAA, et s’oriente également vers une concentration marketing. Il arrive fraîchement d’un DEC en comptabilité de gestion. Il a un penchant pour tout ce qui est artistique : la musique, le théâtre, le cinéma, la lecture, etc. d’où le choix de son domaine professionnel. Il adore également écrire et débattre sur des thèmes controversés.

Dominique D’Astous, de son côté, a une riche expérience dans le domaine du transport international, y ayant travaillé pendant 12 ans. Dans le but de réorienter sa carrière, elle vient d’effectuer un retour aux études, à temps plein, au BAA également. Étant à sa première session, le choix de sa concentration reste encore à faire. Elle aime aussi la lecture et le théâtre, en plus d’affectionner d’autres types d’arts, comme la danse et le yoga.

Mélanie Lapointe en est à sa deuxième année du BAA. Elle n’a pas choisi officiellement sa spécialisation, mais voudrait éventuellement se diriger vers le domaine de la finance ou de la gestion immobilière . Elle aime aussi la plupart des activités où il y a de l’action, et aime beaucoup gérer l’expérience client.

Valérie Turcotte est détentrice d’un baccalauréat en service social. Désirant développer ses connaissances et habiletés en gestion, elle a récemment fait le choix de retourner aux études en administration. Elle affectionne également la danse, mais aussi les voyages, et aime bien déguster des repas qui sortent de l’ordinaire avec des amis.

C’est donc cette équipe qui alimentera le blog en articles et en commentaires. Nous espérons que ces articles sauront vous interpeller, qu’ils vous feront réfléchir. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part.

Bonne lecture!

L’équipe 29

 

Bienvenue!

6 Oct

Bonjour à tous et bienvenue sur notre blog!

Depuis quelques années, les groupes sociaux montent en popularité. D’abord avec MySpace, puis Twitter et Facebook, les gens sont des plus en plus connectés virtuellement. Il y a désormais un important flux d’informations, constant et actuel,  disponible sur le web. Pour les entreprises, un site comme Facebook représente une véritable mine d’or. Si l’on pense au département de marketing d’une entreprise, par exemple, Facebook offre la possibilité de cibler directement la clientèle recherchée. Les départements de service à la clientèle, qui gèrent l’expérience après-vente, peuvent aussi profiter de la quantité phénoménale d’informations disponibles sur les réseaux sociaux.

Ici, nous allons plutôt nous intéresser au département des ressources humaines. Comment les gestionnaires de la génération X et Y peuvent utiliser les réseaux sociaux pour faire avancer leurs entreprises respectives? S’agit-il d’une source d’informations fiables? Ou, au contraire, payer des employés à surfer sur Facebook, Twitter, MySpace revient à un gaspillage de temps, et d’argent?  Le concept de « réseau social » est-il encore trop jeune pour le considérer lors de l’élaboration de stratégies de gestion?

Nous allons aborder tous ces sujets au cours des prochaines semaines, et sommes fiers de vous compter comme lecteurs. Du même coup, nous espérons que les informations dont vous nous ferons part pourront vous aider à prendre des décisions plus éclairées lors de la gestion des ressources humaine dans votre entreprise.

Profitez de votre séjour sur notre blog pour nous faire part de vos opinions et commentaires!

Dominic Audry

Hello world!

6 Oct

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